Pour solutionner le problème d’approvisionnement en eau, les travaux seront focalisés sur trois grands axes, à savoir l’augmentation de la capacité de production d’eau potable, le renforcement et la réhabilitation des réseaux de distribution mais aussi leur extension autant par des branchements privés que par la mise en place des bornes-fontaines. « Ce projet va permettre d’améliorer de façon considérable la fourniture d’eau dans la Capitale. Ainsi, nous pourrons par exemple étendre la station de traitement d’eau de Mandroseza. Par conséquent, elle pourra traiter 40 000 m3 d’eau supplémentaire quotidiennement. Deux nouvelles stations de traitement d’eau d’une capacité chacune de 30 000m3/jour devront également être mises en place prochainement à Ambohitrimanjaka et Ankadindratombo », expliquent les responsables au niveau de la Direction générale de la société nationale d’eau et d’électricité. Ces infrastructures seront des solutions à long terme. Plus particulièrement, elles seront utilisées afin de résoudre les problèmes au niveau du gap de production et du traitement d’eau potable.
Pour renforcer et réhabiliter les réseaux, la JIRAMA compte restaurer près de 78 km de canalisation et ses deux surpresseurs, tout en installant un nouveau surpresseur. Suite à cette ratification par les deux Assemblées, la JIRAMA et le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène procéderont donc au recrutement des entreprises consultantes qui vont réaliser les études de mise en œuvre du projet.
Rova Randria